Tout le monde connaît l’odeur typique des hôpitaux. C’est un mélange entre l’odeur des désinfectants et celle des médicaments. Tu sens aussi ce "parfum de médicament" lorsque tu rentres dans une pharmacie.

A l’hôpital, la plupart des gens sont en pyjama ou en blouse spéciale de l’hôpital.

En plus, la majorité des patients ne bougent pas beaucoup puisqu’ils sont simplement au lit. Il faut donc qu’il fasse un peu plus chaud à l’hôpital qu’à la maison, sinon les gens auraient froid. Bien sûr, quand tu vas en visite à l’hôpital, tu trouves qu’il fait très chaud. Mais n’oublie pas que tu as tous tes vêtements sur toi (et souvent en plus un manteau).

As-tu déjà entendu les bruits bizarres qu’un GSM fait sortir de la radio ? Ou du lecteur de CD ? Les signaux envoyés par un GSM peuvent perturber certains appareils électriques. C’est la raison pour laquelle tu dois couper ton GSM dans les avions. Et à l’hôpital.

Ce petit sac (qui peut aussi être un flacon) attaché à cette perche s’appelle une perfusion. Le petit sac est muni d’un mince tuyau en plastique. A l’aide d’une aiguille creuse, ce tuyau s’écoule dans un vaisseau sanguin de ton bras. Mais ne t’inquiète pas : cela ne fait pas mal. Au bout d’un moment, tu ne sens même plus la perfusion ! Grâce à ce petit tuyau, le docteur ou l’infirmière peut introduire toutes sortes de substances dans ton organisme : de l’eau avec des substances nutritives (si tu ne peux pas manger pendant un certain temps) ou des médicaments. Ou du sang (si tu as perdu beaucoup de sang pendant l’opération ou après un accident).

Cela peut être dû à une question d’argent. Une chambre rien que pour toi coûte plus cher qu’une chambre où l’on est à deux ou plus. Tu peux aussi avoir peur d’être seul dans une chambre ou préférer avoir de la compagnie. Par contre, certaines personnes n’aiment pas du tout partager leur chambre avec d’autres.

Il arrive aussi que ce soit le docteur qui t’oblige à être tout seul dans ta chambre parce que tu as besoin de calme. Ou parce que tu dois rester dans l’obscurité (par exemple, si tu as une commotion cérébrale). Ou parce que tu souffres d’une maladie contagieuse et que tu pourrais contaminer d’autres personnes.

Tu as sûrement déjà entendu ce genre d’histoire : quelqu’un va à l’hôpital pour être opéré de l’estomac et le docteur l’opère au petit orteil. Heureusement, cela n’arrive pas souvent. Pour éviter tout risque d’erreur, les personnes qui doivent être opérées portent un bracelet de ce genre au poignet. Comme cela, le docteur est sûr que c’est bien madame Dupont qu’il opère (de l’appendicite).

C’est juste pour t’aider à te redresser si tu veux te tenir un peu plus droit dans ton lit.

Chez toi, tu vas dans ton lit pour dormir. Pour cela, un oreiller (ou pas d’oreiller du tout) suffit.

A l’hôpital, des oreillers supplémentaires peuvent t’être utiles. Pour t’asseoir bien droit et lire un livre, par exemple. Ou pour regarder la télévision. Les coussins te soutiennent le dos. Mais parfois, tu dois être allongé totalement à plat et tu ne reçois alors pas d’oreiller.