Ce n’est pas vraiment nécessaire mais cela présente certains avantages. Dans un coin ou une pièce séparée, le bébé peut dormir tranquillement. Et il reste un peu à l’abri des microbes que les visiteurs peuvent amener avec eux.

Certains papas et certaines mamans préfèrent que leur enfant naisse à la maison. Parce que c’est beaucoup plus agréable qu’à l’hôpital. Et parce que le bébé est alors directement "chez lui". Si la maman et le bébé dans son ventre sont en bonne santé, accoucher à la maison n’est pas dangereux. Le docteur ou l’accoucheur vient alors à la maison. Il y a parfois aussi une sage-femme. C’est une infirmière spécialisée dans les naissances.

Accoucher à l’hôpital a un grand avantage : si quelque chose ne se passe pas bien, toute l’aide nécessaire est directement là.

Souvent, le bébé a déjà un nom alors qu’il est encore dans le ventre de sa maman. Si un bébé est mort-né, ses parents peuvent choisir de lui donner un nom ou pas. Si un bébé naît vivant mais meurt ensuite, il doit avoir un nom.

Il arrive que les bébés tombent déjà malades dans le ventre de leur maman. Ou qu’ils aient une malformation : un cœur qui ne fonctionne pas bien ou un problème au cerveau. Certains de ces bébés meurent avant même de naître.

Tant que le bébé était dans le ventre de sa maman, il ne devait pas respirer lui-même. Sa maman le faisait pour lui. Le bébé recevait de l’oxygène par le cordon ombilical.

Après la naissance, le bébé doit respirer tout seul. Sa bouche, son nez, son conduit respiratoire et ses poumons s’ouvrent et se remplissent d’air. La première chose que tu entends est le cri du bébé. Il veut plus ou moins dire : "Je respire !"

Parfois, un bébé naît trop tôt. Il est alors encore beaucoup trop petit et trop faible pour se débrouiller tout seul. Il doit aller en couveuse. C’est un petit lit dans une sorte de bac en plastique. Il y fait bien chaud, comme dans le ventre de la maman. La couveuse n’est pas dans la chambre de la maman mais dans une chambre spéciale où les infirmières peuvent surveiller constamment le bébé. Quand le bébé est suffisamment grand et fort, il peut sortir de la couveuse.

Les bébés sortent du vagin de la maman. Le vagin est le petit trou entre le trou pour faire pipi et le derrière. Parfois, le vagin est trop étroit et le bébé ne peut pas passer. Le docteur doit alors ouvrir le ventre de la maman. On appelle cette opération une césarienne. Parfois, le docteur pratique aussi une césarienne parce que la vie du bébé ou de la maman est en danger. Il arrive que la maman soit malade et que la césarienne soit la façon la plus sûre de faire naître le bébé. Ou que la maman n’ait pas assez de force pour pousser elle-même le bébé hors de son ventre.

Et pourquoi appelle-t-on cette opération une césarienne ? Ce nom dérive du mot latin qui veut dire "couper" et du nom de l’empereur César. Du temps des Romains, une loi impériale disait que quand une femme enceinte mourait, on ne pouvait l’enterrer qu’après avoir retiré le bébé mort de son ventre. Cet acte ordonné par César, l’empereur, s’appelait donc une césarienne.

Une fois que le bébé est né, le cordon ombilical n’est plus nécessaire. Le bébé doit maintenant respirer, boire et manger tout seul. Le docteur coupe donc le cordon ombilical. Mais le cordon ombilical contient des veines et des vaisseaux sanguins. Pour éviter que le bébé ne perde tout son sang, le docteur met une sorte de pince sur le bout de cordon ombilical qui reste attaché au bébé. Après quelques jours, le bout de cordon tombe simplement et il reste juste… le nombril !